Bonjour tout le monde. Après plus de six mois d'absence, nous voici, MS Blue Berry et moi (et Herna !) de retour à Mably. Ce retour en cinq jours et demi s'est très bien passé sur le plan de la mécanique. Le DK2 est content d'avoir enfin l'inverseur qui lui convient, après les bricolages hasardeux d'un mécano naval dont je tairai le nom, et qui a heureusement pris sa retraite. Et moi-même ne puis-je réprimer un sentiment de fierté de l'avoir installé tout seul, avec juste le prêt par un ami d'une sangle et d'un palan.
La météo a été moins marrante, mais je préfère 20 jours de pluie glacée (on se couvre en conséquence) à une seule heure de vent agressif contre lequel on se bat chaque seconde.
Je voudrais remercier toutes les personnes qui, pendant ces 6 mois, m'ont aidé, soutenu, conseillé et accueilli. Tout d'abord Sylvie et Olivia, de l'Atelier d'électricité fluviale de l'Équerre (
https://www.facebook.com/Atelier-d%C3%A9lectricit%C3%A9-fluviale-de-l-equerre-114562020825056/) dont l'accueil, la gentillesse et le dévouement sont sans pareil (je continue de recommander leur chantier de Marseilles-lès-Aubigny, sous les deux écluses 25 et 26). Ensuite la sympathique municipalité de Cours-les-Barres dont j'ai squatté la jolie halte nautique pendant plus de trois mois, le temps de faire les travaux nécessaires. Et puis mes ami(e)s Bernadette et Jean-Pierre, de Cuffy, Bibi de Cuffy également, Cécile de Nevers, Christian et Pierre de Decize, Sylviane et Gilles de Marseilles-lès-Aubigny, les professionnels Arnaud de Diesel-Marine de Conflans-Ste-Honorine, Jacquot de Rongères, les entreprises Chandioux de Lusigny et Médrysa de Cuffy, qui m'ont fait du bon boulot dans des délais sympas. Je remercie aussi les éclusiers Thierry (qui sont deux), Nelson, tous les autres qui m'ont accompagné, ainsi que leurs chefs Olivier et Fred, qui se sont arrangés pour me faire passer tôt dès l'ouverture des écluses le matin.
Et puis je remercie ma compagne qui a supporté mes états d'angoisse chroniques...
Bref, après un hiver que je ne suis pas près d'oublier, "home, sweet home", comme disent nos amis britanniques dans leur langue de Guillaume Secoue-Poire...