Mon premier bateau fut un kayak du club Mâtel-Sport section CK de Roanne. Il n'était évidemment pas à moi, mais au club. C'était en 1971. J'ai alors fait la descente de la Loire de Balbigny à Roanne (40 km !) en une journée lors d'une sortie organisée. Tout ce beau parcours est à présent noyé sous le barrage de Villerest depuis 1984.
Par la suite, notre premier bateau à nous, ma compagne et moi, fut un canoë Olry biplace, un ancien modèle de slalom aux formes devenues dépassées et reconverti en (beau et bon) bateau de tourisme. C'était début 1980. Je l'ai toujours et l'ai encore un peu réparé récemment cet été. Notre fils y est monté dès 11 mois entre nous deux en 1986. Par la suite il a viré sa mère et pris sa place à l'avant

. Nous avons fait ensemble pas mal de sorties et il avait déjà une bonne expérience de la pagaie simple quand il est entré au club de Toulouse en 2011 pour se mettre au kayak et la pagaie double. Il a rapidement atteint un niveau que je n'ai moi-même jamais effleuré.
J'ai eu aussi un canoë Lecler ouvert en 1997, d'occasion, un grand classique qui a trop vécu, à tel point que je n'ai plus envie de le réparer une énième fois, et il va finir comme bac à fleurs certainement quelque part... J'ai racheté le même à un ami en septembre.
Vers 98 on m'a donné un kayak, et tout récemment j'ai donné dessus des cours de pagaie à ma fille (31 ans, autiste), laborieux au départ, pour finir par 200 m quasiment seule ayant intégré l'alternance gauche-droite du coup de pagaie. Donc à continuer et renforcer ! Le canoë, elle connaît depuis longtemps. Elle aime bien le Lecler, pratique, confortable, stable et porteur. Mais seule dans le kayak, c'est nouveau pour elle, et je souhaite qu'elle trouve son plaisir à maîtriser seule son bateau, qu'elle soit autonome. Bien sûr, pas question de franchir des rapides, on se contentera de plans d'eau. Mais c'est déjà tellement pour elle.
Quant aux "grands" bateaux, c'est simple : depuis fin 2000, c'est "Berrichon" jusqu'en 2004 où je l'ai renommé "MS Blue Berry". Lui, c'est toute une histoire de galères mais aussi de belles navigations, hélas trop rares. À présent, avec son inverseur Baudouin DK2 qui a finalement remplacé tout ce qu'il avait avant (inverseur à satellites bien fatigué, puis hydraulique sous-dimensionné et très mal monté par un soi-disant professionnel parti en retraite depuis), il est dans une forme olympique.